Récit Parme C : Les aventures de Max

Partie 1 : Situation initiale du 20 novembre au 1er décembre 2023 – Classe de Mme Gerolami

Il était une fois un cochon qui s’appelait Max. Il vivait dans une ferme depuis quinze ans, depuis sa naissance en fait. Année après année, il y avait construit une famille et, avec son épouse Mia, ils avaient eu huit adorables bambins : quatre filles, appelées Zoé, Emma, Lucie et Clara et quatre garçons qui s’appelaient Enzo, Léo, Tony et Tylian. Max adorait sa ferme et ne l’avait jamais quittée. Enfin, il ne l’avait jamais quittée plus d’une journée entière. En effet, au fur et à mesure des ans, Max s’était rendu indispensable au quotidien : il entretenait la ferme, c’est-à-dire les tracteurs, le matériel, les bâtiments, les clôtures des enclos, il était devenu un bricoleur hors pair car il y avait toujours à faire. Ses enfants l’aidaient parfois, une fois rentrés de l’école ou de leurs activités. Mais aussi, Max nourrissait les animaux : vaches, veaux, chèvres, chevaux et toutes les volailles de la basse-cour… Il lui arrivait aussi de les protéger des prédateurs voire même des chasseurs aux alentours… En fonction des saisons, Max et sa famille participaient à la récolte des fruits offerts par la nature sur leurs terres : noix, pommes, poires, cerises, noisettes, châtaignes… Et puis, plusieurs fois dans la semaine, Max, Zoé et Enzo se rendaient sur les marchés des environs pour vendre les produits de leur ferme : des œufs, du lait, du fromage, des yaourts, de la viande et les différents fruits récoltés. Max adorait ces moments avec ses deux aînés, cela lui permettait de sortir de la ferme, de la faire vivre financièrement mais surtout de mettre un peu d’argent de côté jour après jour… Par conséquent, depuis plusieurs années maintenant, Max était devenu le grand chef de la ferme. Il l’avait renommée : la Ferme des Bois. Ce nom s’expliquait par la grande proximité de la ferme avec la forêt de Bercé qui était tout près, au bout de la pâture préférée de Max, celle depuis laquelle il pouvait observer et contempler la totalité de ses bâtiments car la pâture se situait un peu en hauteur. Max était alors fier de se dire qu’il régnait désormais sur un cheptel de plus de mille-cinq-cents animaux. Mais un cochon ne vit pas éternellement, Max commençait à se faire vieux et le rêve qu’il avait en tête ressurgissait de temps à autre. Max réalisait que, peut-être, d’ici quelque temps, ses pattes ne le porteraient plus pour pouvoir mener à bien ce rêve fou qu’il poursuivait : faire le tour du monde en bateau en moins de quatre-vingts jours. Avec l’argent économisé grâce à toutes ses ventes sur les marchés, il possédait désormais de quoi s’acheter un magnifique voilier. Sur sa voile principale, il s’était déjà dit qu’il ferait écrire « Capitaine Max » et y mettrait sa photo. De quoi être repéré à travers le monde en entrant dans chaque port lors des escales ! C’est vrai qu’il avait pensé plus d’une fois à se lancer, à prendre le large, mais il y avait toujours un événement qui le retenait : Emma qui s’était cassé la jambe en descendant de la moissonneuse-batteuse, Léo qui s’était intoxiqué en mangeant un champignon des prés après une randonnée, une tempête tellement furieuse qu’elle avait fait s’envoler une partie du toit du hangar principal… Bref, que d’empêchements qui avaient obligé Max à repousser son projet de navigation. Il avait déjà parlé à ses enfants de l’aventure qu’il espérait tant. Ces derniers espéraient vraiment que leur père puisse réaliser son rêve : « Nous te remplacerons papa, n’aie crainte, nous saurons gérer et collaborer ! » Mais Max n’était pas convaincu de la capacité de ses enfants à prendre la relève. Il était clairement inquiet. Et s’ils oubliaient de nourrir les veaux ? S’ils oubliaient de se lever pour la traite ? S’ils confondaient champignons comestibles et champignons mortels ? S’ils perdaient leurs clients au marché ? Si le troupeau de vaches attrapait la vachonucléose ou la vachericelle ? Après tous ces questionnements, Max ne savait pas ce qu’il devait faire…

Partie 2 : Élément déclencheur du 4 au 15 décembre 2023 – Classe de Mme Ferchaud

Une nuit, Max fit un rêve : il se trouvait sur un bateau qui rentrait au port. Il avait fait le tour du monde en moins de 80 jours. Il apercevait sur la côte ses enfants, émus de le revoir, mais fiers d’avoir pris soin des animaux. Au matin, quand Max ouvrit les yeux, sa décision était prise. Il dit à sa famille : – Je me suis décidé, je pars faire le tour du monde ! Je dois apprendre à vous faire confiance et à vous laisser vous occuper de la ferme seuls. Enzo se sentit triste à l’idée de voir son père partir, mais heureux pour lui car il allait réaliser son rêve. L’après-midi même, avec grande impatience, il partit au port choisir le bateau qu’il achèterait. Le gardien, un canard un peu grognon, portait une casquette de marin. Il lui montra tous les voiliers qui étaient en vente. Max en repéra un au premier coup d’œil. C’était un magnifique voilier à la coque noire et blanche. Le navire de taille modeste était décoré d’une sirène à la proue. A l’intérieur, il ne manquait rien : une couchette, un minuscule placard, une cuisine pas très grande et une toute petite salle de bain. Max donna au gardien une bonne partie de ses économies et repartit heureux de son nouvel achat. Le soir, quand tout le monde fût endormi, il retourna au port et décora la voile de son bateau avec son effigie sous laquelle il écrivit « capitaine Max ». Ensuite, il admira son travail et, heureux de sa journée, il rentra se coucher. Les jours suivants, Max prépara toutes ses affaires et chargea son navire. Il n’oublia pas de préparer un emploi du temps pour aider sa femme et ses enfants à ne rien oublier. Le grand moment du départ arriva. Sa famille était émue de le voir partir et fière de lui. Max fit un dernier câlin à ses enfants, les embrassa et leur promit de revenir sain et sauf. Les yeux brillants, sa femme lui fit une dernière étreinte. Le premier jour se passa sans encombre. Max réussit bien à s’orienter, même en pleine mer. Il était très serein, rassuré que son départ se soit bien passé. Son bateau résistait bien aux vagues. Max sentait l’odeur du sel et la chaleur du soleil sur son visage. Il écoutait le bruit des vagues se mêler aux cris des mouettes. Il était comblé de joie en imaginant que son rêve se réalisait. La nuit venue, Max admirait le ciel étoilé qui scintillait sur la mer : Pégase, Orion, la grande ourse… Quel splendide spectacle ! Il pensait à sa famille quand il entendit des bruits étranges qui semblaient provenir de sa couchette. Max se demandait de quoi il s’agissait. Il regarda à gauche et à droite alors que sa peur grandissait peu à peu. Sur le pont, Max se saisit d’une barre en métal qui lui servait à serrer les cordes du bateau, puis il descendit les marches qui menaient dans la petite cabine. Il aperçut alors une ombre et sentit son cœur palpiter. Max frappa en direction de la masse sombre. Il sentit que son coup avait atteint sa cible et un cri sourd se fit entendre. Avant qu’il ait le temps de réagir, il reçut un uppercut qui le fit reculer. Il remonta sur le pont. Au moment où l’inconnu sortit de la cabine, Max le poussa par-dessus bord. Il se rendit compte que l’inconnu ne savait pas nager. Max regretta de l’avoir poussé, il plongea alors pour le sauver. De retour sur le pont, ils discutèrent longtemps. Max questionna l’inconnu. Il s’appelait Michel. – Pourquoi étais-tu sur mon bateau ? dit Max. – Euh… Je voulais juste trouver de la nourriture parce que je n’ai pas assez d’argent pour manger, répondit Michel. – Mais alors, tu aurais pu me le demander ! s’exclama Max. – Je crois que je n’ai pas osé… avoua Michel. Max s’aperçut alors que dans la bagarre, il avait perdu tous ses repères de navigation, ainsi que sa carte marine. Ils étaient perdus, au beau milieu de l’océan.

Partie 3 : Série d’actions du 8 au 19 janvier 2024 – Classe de Mme Baron

Soudain Max et Michel entendirent “A l’abordage”. Michel paniqua.Max tenta de le rassurer, en vain; Michel était totalement paniqué! Max essayait de voir d’où ces paroles provenaient, mais la brume l’en empêchait car il faisait mauvais temps. C’est alors qu’il aperçut des ombres.Les deux compères étaient terrorisés. Tout à coup, deux gorilles sautèrent sur le pont. Max et Michel n’avaient rien vu venir, encore moins un bateau ! À ce moment précis,un éclair zébra le ciel et laissa rapidement  apparaître deux gorilles, l’un des deux tenait un poignard et l’autre, balafré, tenait un sabre.Ils semblaient redoutables ! Max et Michel, tétanisés, ne savaient plus quoi faire.La peur était si forte que Michel s’évanouit, l’un des gorilles trébucha sur son corps et tomba par-dessus bord. Pendant la bagarre, Max fut frappé et vit 36 chandelles.La mer était démontée et le bateau tanguait dangereusement : l’autre gorille fut déséquilibré et ,lui aussi, tomba  à l’eau. Après s’être ressaisi,Max reprit les commandes de l’embarcation tant bien que mal,encore traumatisé. Mais les provisions s’épuisaient; il fallait absolument accoster quelque part. Enfin, après des heures de navigation, Max aperçut au loin une terre.Il s’en approcha et décida d’accoster sur une île qu’il ne connaissait pas.Sur cette île, Max et Michel songèrent d’abord à trouver une carte pour se repérer. Ils essayèrent  de communiquer avec des habitants mais les passants poilus qu’ils croisent ne comprenaient pas le cochon. Le vrai problème était qu’ ils avaient accosté sur l’île aux Gorilles et qu’un avis de recherche les concernant était placardé sur les murs !! Après une rapide exploration de l’île, fatigués par ces péripéties, Max et Michel décidèrent d’ installer un campement sommaire avec ce qu’ils trouvèrent autour d’eux, firent du feu et s’endormirent, épuisés.Mais,tard dans la nuit, Max entendit des bruits provenant  des buissons , le faisant alors frissonner de peur. Il appela son coéquipier, se redressa et regarda à droite et à gauche. Michel n’était plus à côté de lui.Il sortit de sa tente. Max, paniqué, courut sur la plage: le bateau avait disparu !  C’est alors qu’il trouva une bouteille sur le sol avec un mot à l’intérieur. Max l’ouvrit et lut ce qui était écrit.    

Partie 4 : Le dénouement du 22 janvier au 2 février 2024 – Classe de Mr Pré

A l‘intérieur de la bouteille, sur le papier était écrit la chose suivante : si tu veux revoir ton compagnon Michel vivant et ton bateau, rendez-vous ce soir à la tombée de la nuit à la grotte qui se trouve au centre de l’île. Déterminé plus que jamais à quitter cette île de malheur, il échafauda un piège afin de pouvoir récupérer Michel, son bateau puis partir retrouver les siens qu’il avait l’impression de ne pas avoir vu depuis des décennies. La nuit arriva. Il était temps pour Max de se mettre en route en direction de la grotte qu’il apercevait au loin. Après une longue et fatigante marche, il toucha enfin au but. Mais ce qu’il vit le pétrifia : Michel était là, attaché à un poteau, entouré de gorilles puissants, armés et terrifiants. Max se demanda alors si son plan allait fonctionner. Mais il ne pouvait plus reculer. Les gorilles ne l’avaient en tout cas pas remarqué. Il s’avança donc discrètement afin d’avoir une meilleure vue et passer à l’exécution de son plan. Tout à coup, il ouvrit un grand sac duquel il sortit plein de régimes de bananes puis les jeta à l’opposé pour attirer l’attention des gorilles et faire diversion . Le bruit les alerta et ils coururent dans cette direction pou voir ce qu’il se passait. Il découvrirent,émerveillés, les bananes et , affamés, se jetèrent dessus pour les dévorer . Mais chacun en voulait toujours plus si bien qu’ils se mirent à se battre entre eux .C’est à ce moment que Max fonça libérer Michel de ses liens . Ils prirent leurs jambes à leur cou et s’enfuirent vers le rivage pour récupérer le voilier et prendre le large le plus vite possible. Mais cette fuite avait fait du bruit. Les gorilles les aperçurent. Ils se mirent à les poursuivre en hurlant et en les menaçant. Max et Michel détalaient plus vite que jamais…Ils arrivèrent les premiers sur la plage et sautèrent dans le voilier. Il n’y avait plus qu’à lever l’ancre de toute urgence. Cette nuit là, la chance était avec eux…  

Partie 5 : La situation finale du 5 au 16 février 2024 – Classe de Mr Langlais

Epuisés, Max s’endormit et Michel prit la barre du navire. Le matin venu ; ils accostèrent sans trop savoir où ils étaient, tellement le lieu était vaste. Ils découvrirent plein d’endroits magnifiques. Au bout d’un moment, Max découvrit qu’il était arrivé chez lui. Ils se retrouvèrent, s’embrassèrent les uns et les autres. Au cours d’un repas convivial, Max présenta sa famille à Michel. Ils discutèrent un moment et racontèrent leurs aventures sur l’île des gorilles, le bateau, leur poursuite par les gorilles, leur rencontre. Les enfants de Max étaient fiers d’eux car ils se sont très bien occupés de la ferme. Même si un âne s’est échappé, ils réussirent à le rattraper. Max était tellement content de voir que ses enfants se sont débrouillés sans lui qu’il a bien fait de leur faire confiance. Max trouvait que ses enfants avaient beaucoup grandis et évolués en s’occupant de la ferme. A la fin du repas, sa femme dit : « Et bien, quelles aventures ! » Max, pour les féliciter leur proposa de les emmener en bateau chaque été, pour découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles villes. Sa femme lui demanda : « qu’allons-nous faire de la ferme, de tous les animaux pendant nos absences ? Michel dit à Max et sa femme : « Ne vous inquiétez pas, je m’occuperai de la ferme pendant vos voyages. J’ai toujours rêvé de travailler dans une ferme, comme mes parents qui s’occupait d’une ferme quand j’étais petit. Mais malheureusement leur ferme a brulé et nous nous sommes retrouvés à la rue. J’ai de très bon souvenir de la ferme. » -Ah oui, et en plus, cela te fera gagner un peu d’argent, dit Max. Depuis ce jour, chaque été, Max et sa famille voyagèrent en bateau pour découvrir le monde  et passer du temps ensemble pendant que Michel travaillait à la ferme pour gagner de l’argent. Et de temps en temps, il faisait des voyages ensemble ou travaillaient ensemble à la ferme.