Récit D partie 3

Le lendemain, après une nuit cauchemardesque, nous nous rendons sur les lieux de l’explosion. Dans la rue, nous apercevons des affiches avec ‘ WANTED FAMILY’ écrit dessus.



Mathias dit :



“ – Vite, il faut que l’on se ‘planque’

Mais, où ont-ils déniché ces photos ? hurle ma maman en colère !

Oh ! Maman, Maman, on est célèbres ! s’exclame Camille.

Euh, oui mais dans le mauvais sens du terme !”



Nous nous précipitons dans un magasin de déguisements et choisissons des perruques et du maquillage pour changer de look et ne pas être reconnus. Ensuite, nous décidons de poursuivre notre chemin discrètement en passant entre les immeubles pour passer inaperçus.

En arrivant près des restes du Harley Davidson motocycle shop, nous vérifions qu’il n’y a personne sur les lieux. Nous profitons de la pause déjeuner des policiers pour fouiller les lieux. Je suis attirée vers quelque chose de rouge. Dans le doute, j’appelle mon père et lui demande :



“- Regarde, c’est bizarre ce truc rouge….

N’y touche surtout pas, cela ressemble à des morceaux de dynamite.

Oui, c’est le cas, renchérit Mathias en connaisseur.’



Nous hélons un taxi jaune afin d’aller à l’hôtel pour rester en sécurité et réfléchir à prouver notre innocence.

En entrant dans le taxi, ma petite sœur m’agace pour rentrer la première. En voulant la retenir, nous avons bousculé Mathias dont la perruque s’est coincée dans la portière de la voiture. Le chauffeur a le sourire aux coins des lèvres.



“ – Hello, where would you like to go ?

At the Edison hotel on 47th street, please.”



Ma petite soeur ne sachant pas parler anglais crie sur moi en français :

Arrête de m’embêter !”



Le chauffeur ayant des soupçons, enclenche la sécurité des portes de la voiture.

Au bout d’un moment, mon papa étonné demande au chauffeur :

“ – I don’t recognize the way to go to the hotel ?

Oh maman, regarde, il y a un panneau Police comme dans les dessins animés.”

Le conducteur tente de nous rassurer mais ils s’arrêtent devant le commissariat où les policiers nous attendaient.