Récit D – Partie 2


Dès la sortie du port de la Pinta,de la Nina et de la Santa Maria,on avait commencé à entendre la musique que produisait le violon d’Emma:les marins ,tout à la joie du départ, s’étaient mis à danser autour de la jeune fille.

Une journée s’était écoulée.

Il ne faisait plus aussi beau et chaud.Soudain,Arthur crie du haut de la vigie: »Une tempête! Une tempête arrive!!! »Le capitaine ordonne aux marins d’affaler les voiles pour que la caravelle n’aille pas trop vite et se renverse.

Trois heures plus tard ,la tempête se calme et le soleil revient; Ils poursuivent leur route tranquillement .

« Ca fait une semaine que nous sommes en mer.La vie sur le bateau se passe bien! »dit Mathieu à sa femme Aurore.

Depuis le départ, comme tous les marins, chaque membre de la famille a sa tâche. Emma distrait l’équipage avec ses airs de violon. Mathieu pêche pour améliorer la nourriture de tous.Aurore est chargée de soigner tout le monde et Arthur scute l’horizon dans sa vigie.

Dans les cales du bateau, sont stockées les réserves de nourriture :des biscuits secs, des poissons conservés dans de la saumure, de l’eau douce,…

Les tonneaux sont très pratiques ..mais parfois colonisés par des souris.

Les poissons pêchés, cuits sur des braséros, sont très appréciés.

Les marins sont très occupés et organisés en équipes:le bateau doit voguer en permanence. Quand ils le peuvent ,les marins se reposent sur leur couche.

Un jour, à nouveau, Arthur aperçoit de sa vigie , de gros nuages sombres; « Attention! Tempête droit devant !!! »Un éclair déchire le ciel et la foudre tombe sur le mât. Celui-ci se brise et ,en tombant, fait un trou dans la coque du navire.

Miraculeusement, Arthur était tombé sur un tas de cordages qui avait amorti sa chute.

La tempête terminée, Emilio et Simonio,les charpentiers du bord,se mettent à réparer la caravelle. Ils prennent du bois dans leur réserve. Des marins vident l’eau qui a envahi les cales avec des seaux en faisant la chaîne. Le forgeron prépare des clous. Enfin quand les planches sont coupées, ils bouchent le trou.Sous les ordres de Christophe Colomb, tout l’équipage(une quarantaine de personnes)est là pour dresser le mât neuf. Enfin la caravelle est prête à poursuivre le voyage.

Plus tard,le capitaine Colomb sort affolé de sa cabine. « Nous sommes perdus, la tempête et les courants nous ont fait dériver. Je ne nous situe plus sur ma carte ! »

secours!! »crie l’équipage. Les gens, et encore plus les marins, sont très superstitieux. Gare au chat noir qui porte malheur! C’est la panique: sont-ils arrivés au bout de la mer? Vont-ils tomber dans un précipice et être dévorés par d’affreux monstres?

Heureusement, Emma prend son violon et les airs qu’elle joue calment tout le monde Le voyage continue, il faut rationner la nourriture .

Arthur et Mathieu entendent les marins parler de mutinerie…

« Oh, un oiseau! Ca faisait longtemps que je n’en avais pas vu. « dit Aurore

« Oui, ça fait très longtemps, dit Christophe Colomb ,je pense que nous ne sommes plus très loin de l’INDE. »

Le jour d’après, Arthur de sa vigie crie »Terre!TERRE! »

Tout l’équipage pousse des cris de joie. « Nous y sommes!!!! »

Soudain, la caravelle touche le fond.Mais à l’arrivée sur la plage…